Il ne fera pas bon être un poisson chat, à Dammarie, le jeudi 13 mai prochain. Le jour de l'Ascension va se transformer pour eux en descente aux enfers...
Ce jour là, notre association de pêche locale LE GARDON CHATILLONNAIS (cliquez pour tout savoir) organise une journée de destruction de cette espèce trop répandue dans le canal de Briare, près du village.
On lui reproche en effet sa gloutonnerie. Il est omnivore et très vorace. Il avale tout ce qui peut se manger. Il possède d'ailleurs un intestin disproportionné et une très grande bouche qui avale presque tout : œufs de poissons, larves et insectes divers, alevins et poissonnets, têtards, vers, végétaux…
La pêche sera libre (dans le respect de la réglementation) jusqu'à quatre cannes de toutes longueurs et avec moulinets et esches en amorce.
Un emplacement pour deux pêcheurs sera possible tous les cinquante mètres. Changements d'emplacements possibles dans la journée.
Rendez-vous :
· Le matin à partir de 7H30 au pont des Vallées. Casse-croûte offert vers 9H !
· L'après-midi à 14H au pont du bourg. Pot offert en fin de journée !
Inscriptions gratuites sur place.
Renseignements auprès de Denis Salin au 06 84 60 06 49.
ATTENTION : rappelons que le poisson-chat ( nom scientifique ictalurus nebulosus, de la famille des ictaluridés) n’est pas facile à manipuler à cause de ses aiguillons rigides dont la piqûre est douleureuse.
Il possède un corps épais et lisse dépourvu d’écailles, se terminant vers l’arrière par un pédoncule aplati transversalement. La tête large et massive finit par une grande bouche garnie de huit barbillons très développés qui lui servent à chercher sa nourriture. Elles évoquent les moustaches du chat, d'où son nom…
Dans son pays d’origine, l’Amérique du nord, le poisson-chat peut atteindre des tailles très importantes et un poids de plusieurs dizaines de kilos. Dans nos eaux il dépasse rarement les 500 g. Il vit en eaux calmes, sur le fond, de préférence vaseux ou couvert d’abondant herbier aquatique et se protége de la lumière. Son activité est essentiellement nocturne.
D’une résistance exceptionnelle, il supporte les raréfactions d’oxygène, même sévères, et survit à un assèchement pour peu qu’il puisse s’envaser. Il est tout à fait à l’aise dans les eaux chaudes dépassant 20°C, par contre une brusque chute de température lui ferme l’appétit. Dans les eaux froides, il cesse complètement de s’alimenter et passe l’hiver en semi-léthargie.
Il se reproduit en été, d'où la nécessité de tenter de l'éradiquer avant… Mais il campe depuis très longtemps dans les eaux de notre canal…
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